La fête de la science
une occasion en or pour faire des écolos en herbe !
Article mis en ligne le 24 novembre 2009

 

Jeudi 19 novembre : journée éco-citoyenne à la Médiathèque ! Dans le cadre de la fête de la science, les classes de Gensac et Pessac ont planché sur divers thèmes du développement durable.

Le matin, la médiathèque a accueilli les classes de Grande section / CP et de CP/CE1 et les ambassadrices de tri de l’USTOM de Massugas pour une initiation au tri des déchets. Au programme : un documentaire sur le recyclage tiré de l’émission « c’est pas sorcier » et un test grandeur nature de tri des déchets… Pas facile pour les petits bouts de choux de différencier une bouteille en plastique (qu’on recycle et qu’on jette donc dans le bac bleu) d’une poche en plastique (qu’on ne recycle pas, et que donc qu’on jette à la poubelle)… Sans parler des poches plastiques à l’aspect métallisé, qu’on pourrait facilement prendre pour de l’aluminium !!!

Les enfants ont tellement bien trié, qu’ils sont repartis très fiers avec un crayon à papier en matière recyclée pour les féliciter. Et attention Messieurs et Mesdames les parents, vos enfants sont des spécialistes désormais !!!

Le groupe des CE2-CM1 avec les animatrices des Petits DébrouillardsL’après-midi, ce sont les deux classes de Pessac qui ont planché sur le thème de l’éco-consommation avec Gladys et Marion, deux animatrices de l’association les petits débrouillards, venues de Bordeaux avec un véhicule emprunté à un réseau d’auto-partage (www.autocomm.org).

On entend beaucoup parler d’éco-consommation, de produits à basse consommation d’énergie, de petits gestes de la vie courante qui permettent de faire des économies et de protéger la planète : éteindre les lumières, fermer le robinet d’eau quand on se lave les mains, mettre des ampoules basse consommation…

Pour l’alimentation, les produits bio sont mis en avant, ainsi que les fruits et légumes (5 par jour !). Cependant, avoir une alimentation « éco » n’est pas si simple : il faut prendre plusieurs critères en compte, tels que le prix, la provenance, la qualité (bio ? avec pesticides ?), le temps de préparation du repas, le goût, la quantité d’emballages et donc de déchets produits, se demander si c’est bon pour la santé…

Les enfants ont ainsi fait des menus, d’abord librement, puis avec des critères de sélection plus précis : le prix du menu, ou encore « je n’ai pas le temps de faire à manger », ou créer un repas « local »… Ils ont ainsi comparé les repas concoctés : le repas « tout prêt » produit beaucoup de déchets, est plus cher, mais il est vite préparé. Le menu le moins cher n’était pas très bon pour la santé, le menu « bio » était assez cher mais produisait moins de déchets…

Une façon ludique de les amener à prendre conscience de ce qu’ils ont dans leur assiette, sans pour autant stigmatiser les comportements, et en relativisant.

Bien sûr, les produits du marché sont moins chers et ont moins d’emballages, mais s’il faut prendre la voiture jusqu’au marché (parfois loin en milieu rural) pour les acheter, on pollue… Bien sûr les produits bio sont bons, mais ils sont chers. Les plats tout prêts sont certes moins écologiques, mais bien pratiques…

Les enfants continueront à travailler sur ce thème à la Médiathèque, puisque la semaine prochaine, les classes de Pessac y reviennent pour travailler sur la très belle exposition de Yann Arthus-Bertrand. Pour faire d’eux des éco-citoyens responsables. La médiathèque affiche en ce moment leur exposition sur le tri des déchets.